Maternité : les bons gestes face à une fausse couche

On qualifie de « fausse couche », les interruptions volontaires de grossesse avant les 5 premiers mois de grossesse. Seuls 10 à 15% des femmes y sont assujetties, car cela n’aura lieu qu’en cas d’une difficulté majeure et n’est pas associé à la stérilité. Une fois que l’échographie a démontré que l’œuf ait été bien fécondé et est dans la bonne position, une douleur du bas ventre avec un saignement important et continu est le signe que vous êtes face à une fausse couche Alors que faire ?

Consultez pour l’intervention ou traitement adéquat

Bien qu’une vie a débuté au sein de votre ventre, une fausse couche risquerait de nuire à la vôtre surtout si vous vous attardez à consulter. En effet, certaines fausses couches perdurent et nécessitent une intervention médicale, mais d’autres non. Il convient alors à la femme d’être vigilante à son état de santé pour prendre les dispositions nécessaires. Par ailleurs, pendant les saignements et autres symptômes, il se peut que l’œuf ne soit que partiellement ou incomplètement éliminé. Des traitements pour provoquer des contractions, un curetage sans ou avec anesthésie générale seront alors recourus.

Agir immédiatement face à une complication

Le médecin poursuivra de vous examiner pendant le traitement en faisant un rapport sur la réaction de votre organisme. Au cas où votre saignement ne cesse d’avoir lieu ou que vous ayez un trouble de coagulation ; il est fort possible qu’il vous oriente vers une aspiration endo-utérine. Il s’agit d’un tube à introduire dans la cavité utérine pour aspirer les tissus embryonnaires. Pendant toute l’intervention, la femme sera mise sous anesthésie générale.

L’âge du fœtus est également un paramètre primordial à tenir compte dans les soins d’une fausse couche. Il est à rappeler que plus il prend de l’âge plus le fœtus apparenté à un bébé. Dans tous les cas, si elle survient à plus de trois mois de grossesse, une hospitalisation est recommandée.

Maintenir sa vigilance après une fausse couche

Les femmes n’ont pas les mêmes états sanitaires, mais une fausse couche fragilise l’immunité. C’est pourquoi est conseillé aux femmes de ne pas avoir de rapport sexuel, ni de tampons après les deux semaines qui suivent la fausse couche pour éviter une infection. Une attention particulière s’adresse également à des femmes de rhésus négatif qui doivent alors suivre un traitement contre l’allo-immunisation en vue de préserver la prochaine grossesse. Notons aussi l’importance d’un soutien psychologique après cet incident.